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Critique roman : Les Ailes Noires des Abeilles – Gabrielle Desabers

Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un roman qui ne rentre pas, mais alors pas du tout, dans mes habitudes de lecture ! C’est le dernier livre de Gabrielle Desabers, Les Ailes Noires des Abeilles.

Pas de fantastique, encore moins de fantasy : c’est un roman de littérature générale, sur fond de psychologie et d’histoire, et j’ai passé un excellent moment en compagnie de Laure et de toute sa lignée maternelle !

La quatrième de couverture

De 1911 à 2019, six femmes, six destins différents, mais un traumatisme identique.
Au bout de cette chaine, Laure ! À 30 ans, elle décide de se battre et de ne plus subir les comportements abusifs de son mari. Dans le refuge qu’elle se choisit, elle découvrira ses racines.
La révélation de ce passé, lourd de secrets portés de mère en fille, l’aidera-t-elle à se construire un avenir à sa mesure ?
Quelle place laissera-t-elle aux hommes qui croiseront son chemin ?

Mon avis sur ce roman

Ce roman est une véritable enquête historique, sur le thème de la psychogénéalogie. Son prologue démarre au Conquet en 2019 avec Laure, et le premier chapitre nous emmène sur l’île d’Ouessant, en 1911 : au-delà de l’île bretonne, nous y découvrons Rose, l’arrière-arrière-arrière-grand-mère de Laure… et les répercussions de la guerre à venir auront une immense influence sur la vie de Laure, cinq générations plus tard.

Le Bretagne est à l’honneur, et j’ai eu très envie de retourner à Ouessant où j’ai fait une simple escale en 2015, malheureusement sans prendre le temps de visiter cette île. L’histoire de ces six femmes est prenante, et j’ai particulièrement apprécié le personnage dramatique de Dadou. Cet héritage familial, de femme en femme, donne une lecture haletante : je vous recommande très chaudement ce livre qui ne vous laissera pas de marbre !

Ma note : 4,83 / 5

Style de l’auteur

Gabrielle maîtrise son sujet, le style est clair, sans lourdeurs, tout en mettant à l’honneur la Bretagne qu’elle affectionne tant

Maîtrise de la langue

RAS

Personnages

Chacune des six femmes de l’histoire dispose d’une personnalité propre, d’une traduction personnelle de leur historique familial commun. Certaines sont insupportables, de véritables têtes à claques. D’autres appellent une souffrance empathique.

❤ Un coup de coeur particulier pour le personnage de Dadou : je l’ai trouvée particulièrement crédible et battante, alors que c’est peut-être celle qui partait avec le plus de handicaps… ❤

Univers

De Brest à Ouessant, en passant par un petit détour alsacien : l’immersion est totale, tant dans les chapitres contemporains que dans les chapitres historiques, particulièrement bien documentés et crédibles.

Intrigue

C’est difficile d’en parler sans spoiler le lecteur : alors sachez qu’on veut savoir, non pas la suite, mais ce qui est arrivé AVANT ! Et cela nous tient en haleine, surtout avec le rebondissement “Jacky”. #NoSpoil

Originalité

J’ai trouvé ce roman original, d’autant que je n’ai pas l’habitude de lire ce genre littéraire. Le thème de la psychogénéalogie ne me semble pas si fréquent dans la littérature, alors même qu’on le rencontre couramment dans nos familles… Tous ces non-dits qui pourrissent peu à peu les relations… Il est parfaitement traité dans ce roman !

En conclusion : vous passerez un bon moment, d’autant que Gabrielle a largement fait ses preuves en tant qu’auteure auto-éditée : il y a 10 autres romans de sa plume à découvrir 😉

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